The posture of student-researchers in the service of learning, The posture of student-researchers as an aid to learning By Christophe Dracos & Stephan Roger (Rectorate of the Aix-Marseille academy) – PART 2

Le thème de notre conférence est l’identification de situations et d’outils permettant le développement d’une attitude de chercheurs chez les élèves de classes primaires. Notre réflexion s’appuie sur des observations effectuées en classes dans cinq systèmes éducatifs
européens (France, Allemagne, Autriche, Italie, Irlande et Islande), une recherche doctorale et des expérimentations de situations d’enseignement-apprentissage. Il s’inscrit dans le cadre d’un travail collaboratif entre formateurs intervenants en formation initiale et continue des enseignants, 1 coordinateur éducation prioritaire et 1 doctorant. Lors de nos observations, un élément est apparu particulièrement intéressant et prégnant : certains élèves ont un rôle actif dans leurs apprentissages avec une démarche de type apprentis chercheurs. Ces élèves ont acté que la résolution d’une situation-problème passe par la rencontre avec une difficulté, considérée comme « normale » et voulue par leurs enseignants. Le contrat didactique est clair : le résultat obtenu est moins important que la démarche mise en  œuvre. Les élèves mobilisent alors des outils disponibles dans l’espace de la classe pour accomplir la tâche demandée. Les observations ont montré des élèves non attentistes, y compris ceux identifiés comme étant en difficultés, qui ne renoncent pas à la recherche d’une solution au moindre obstacle et reviennent sur leur proposition initiale pour la questionner de nouveau.

Nous nous sommes donc intéressés aux conditions qui favoriseraient cette posture de chercheurs, plus particulièrement l’introduction et la maitrise d’outils, la création d’outils à la demande des élèves, la réflexion des enseignants sur la planification des situations, le degré d’actions et d’accompagnement ainsi qu’une différenciation immédiate. Tout en prenant en compte ce que Dominique Bucheton nomme « l’atmosphère » : comment développer un sentiment de sécurité cognitive et affective chez les élèves afin qu’ils acceptent de développer une telle attitude de recherche basée sur le principe des « essais-erreurs » ?